Il y a violence lorsque quelqu’un agit (par des gestes, des paroles ou des écrits) avec l’intention de nuire, de contrôler, de dominer. Ces actions, qu’elles soient évidentes ou plus subtiles, ont de lourdes conséquences sur la personne ciblée : sentiment constant de peur, anxiété, traumatismes, dommages psychologiques, blessures physiques voire décès.
On parle plus précisément de violence conjugale lorsque la violence est exercée dans le couple (hétérosexuel ou non).
C’est-à-dire entre :
– époux ;
– partenaires de Pacs ;
– concubins ;
– petits-amis ;
– ex-petits amis, ex-concubins, ex-partenaires de Pacs, ex-époux, etc.
Il faut donc comprendre que :
– la violence a plusieurs visages ;
– tout le monde peut un jour y être confronté
– elle peut survenir dans n’importe quel milieu social, à n’importe quelle étape de la vie et dans n’importe quelle famille.
Il est important de comprendre comment les violences apparaissent au sein des couples. Les violences s’installent progressivement dans le couple. Elle passe d’abord inaperçue : les premières manifestations ne sont pas brutales et peuvent être confondues avec des preuves d’amour (jalousie, envie de s’isoler avec l’autre, etc).
Les violences commencent souvent par des agressions psychologiques, des règles contraignantes et une volonté d’isoler sa partenaire. Le but est d’abord de l’affaiblir mentalement, la faire douter d’elle-même et lui faire croire qu’elle est coupable. Les agressions verbales, physiques et sexuelles surviennent ensuite. Attention : certains conjoints violents ne font pas usage de violences physiques mais le climat de terreur qu’ils installent aura finalement les mêmes répercussions sur le plan psychologique et moral.
On parle d’escalade de la violence parce que la fréquence et la gravité des agressions augmentent avec le temps, parfois jusqu’au drame (homicide, suicide).
Il est parfois difficile de comprendre pourquoi certaines victimes ne fuient pas les violences. Pourtant, plusieurs facteurs expliquent qu’une victime ne parte pas ou revienne auprès du conjoint violent ou de la conjointe violente après une rupture.
Lorsque la victime est prise dans un engrenage et que les violences sont répétées, voire constantes, elle ressent :
– une grande fatigue physique et un possible état dépressif ;
– une grande perte de l’estime de soi ;
– de la honte et de la culpabilité ;
– de l’anxiété à l’idée d’une rupture ou d’un départ.
L’agresseur fait un véritable travail de sape mentale. La femme victime a donc du mal à comprendre que sa situation n’est pas normale et qu’elle doit se protéger (et protéger ses enfants).
La victime de violences conjugales peut aussi avoir peur :
– des représailles ;
– de ne pas pouvoir surmonter les obstacles matériels ;
– de perdre la garde des enfants ;
– d’affronter les démarches administratives et judiciaires ;
– de briser l’unité familiale ;
– de subir la pression de la famille…
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