Il se peut qu’un jour, vous assistiez directement à des scènes de violences contre une femme : vous pouvez être témoin de cris dans un logement voisin, d’insultes ou de coups portés en votre présence, etc.
Si la victime est en danger grave et immédiat, appelez le 17.
Si la victime est blessée, appelez le 15 (SAMU) ou amenez-là consulter un médecin (aux urgences ou dans un cabinet) pour faire constater les blessures
Vous pouvez remplir une attestation pour rapporter ce que vous avez vu ou entendu. Cette attestation manuscrite et accompagnée d’une pièce d’identité constitue une preuve précieuse si la victime décide de saisir la justice. Modèle d’attestation type Cerfa : formulaire n°11527*03.
Si vous soupçonnez des violences sans en avoir été directement témoin, alertez les forces de l’ordre, le service social de votre mairie ou une association locale d’aide aux victimes.
Si un jour, l’une de vos proches vous apprend qu’elle est victime de violences. Sachez que vous allez avoir un rôle très important : il faudra l’écouter, la rassurer, la guider et peut-être témoigner. Si vous ne savez pas quoi dire ou comment faire, certains réflexes simples peuvent faire la différence.
La violence n’est pas une affaire privée. Si vous soupçonnez, entendez ou assistez à de la violence : signalez-le.
Une vie est peut-être en jeu : la peur de se tromper, de déranger ou de se mettre en danger (représailles) ne doit pas vous empêcher d’alerter.
Votre témoignage constitue une preuve importante lors d’un procès. Vous pouvez rédiger une attestation (manuscrite et accompagnée de votre pièce d’identité) :
La première chose à faire est d’écouter la victime. Laissez-la s’exprimer, sans conseil ni jugement et sans tenter d’évaluer la situation. Agir avec bienveillance est essentiel : vous lui permettez de se sentir en confiance pour rompre le secret. Une remise en cause, une critique ou un blâme peut replonger la victime dans son silence. Par exemple, critiquer son conjoint violent peut l’amener à culpabiliser d’avoir “mal choisi” son compagnon.
Essayez de garder l’esprit ouvert et de valoriser la victime, son courage et les actions qu’elle a déjà mises en place.
Les victimes de violences conjugales culpabilisent beaucoup. Essayez de la rassurer : « Je te crois », « Ce n’est pas de ta faute », « Peu importe ce que tu as fait ou pas. Personne n’a le droit d’être violent avec toi. ».
En revanche, ne soyez pas tentés d’agir à sa place. Dans une relation violente, la victime a déjà la sensation de ne plus avoir le contrôle. Si elle refuse votre aide ou si elle retourne avec son conjoint violent, ne vous vexez pas et continuez à lui apporter votre soutien.
Chaque situation est particulière et dans certains cas, vous aurez peut-être la sensation d’être dépassé. N’hésitez pas à appeler les lignes d’écoute et d’informations juridiques dédiées aux violences conjugales pour obtenir des conseils précis et adaptés. Vous pouvez les contacter vous-même ou les transmettre à la victime.
Parler autour de soi, sensibiliser ses proches sur ce genre de question, se rendre sur les sites dédiés pour obtenir plus d’information sont les meilleurs moyens d’aider.
Vous pouvez aussi vous engager à nos côtés, ou nous aider financièrement ponctuellement ou régulièrement.
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