L’association Solidarité Femmes 67 dispose de différents centres d’hébergements. En effet, l’un de ses principaux objectif est de reloger rapidement femmes et enfants qui connaissent des situations de violence.
C’est un Centre d’Hébergement et de Réadaptation Sociale dont la mission principale est d’accompagner des femmes victimes de violences conjugales (avec ou sans enfants) dans leur reconstruction personnelle et sociale.
Grâce à un important travail de partenariat avec les bailleurs sociaux, publics et privés sur l’ensemble du Bas-Rhin (en particulier l’Eurométropole de Strasbourg), le Centre Flora Tristan peut mettre à disposition des appartements pour les femmes victimes de violence et leurs enfants.
Toutefois, le Centre n’offre pas simplement un logement mais bien un accompagnement complet, sur une durée de 18 mois maximum et au contact d’une équipe pluridisciplinaire composée d’éducateurs spécialisés, d’une assistante sociale, d’une conseillère en économie sociale et familiale et d’une psychologue.
Les femmes hébergées, avec leur référent et/ou les membres de l’équipe, profitent d’entretiens individuels et d’animations collectives qui les aident à appréhender :
L’ensemble des aspects liés aux violences conjugales (difficultés d’ordre juridique ou psychologique, reconstruction personnelle…)
Les femmes profitent également d’ateliers divertissants et conviviaux : sophrologie, esthétique, sorties culturelles ou nature (partenariat avec le Théâtre de Strasbourg).
La Maison Relais « Thérèse Clerc » est une solution de logement proposée par l’association Solidarité Femmes 67 aux femmes isolées qui connaissent des situations de violences conjugales, de précarité, des problèmes d’exclusion, d’isolement et disposent de faibles ressources.
Il s’agit d’une solution de logement stable et adaptée à la situation de chacune. Les femmes peuvent y rester de quelques semaines à plusieurs années afin de retrouver leurs repères et de s’inscrire dans un nouveau projet de vie.
La Maison Relais fonctionne selon ce principe : les femmes y disposent d’un logement privé, individuel mais peuvent bénéficier des espaces à usage commun et de la présence de deux travailleuses sociales.
L’idée autour de la Maison Relais est donc d’offrir un cadre rassurant, sécurisant et convivial pour permettre à chacune de :
– prendre le temps de se reconstruire et développer/retrouver son autonomie ;
– être accompagnée dans ses projets et ses démarches (suivi médical, relogement, insertion professionnelle, démarches légales et administratives…) ;
– rompre avec l’isolement ;
– reprendre goût à la vie en société et créer ou recréer des liens sociaux ;
– investir son logement et retrouver un équilibre de vie.
Des temps collectifs, ateliers et activités, sont proposés aux femmes hébergées afin que chacune puisse mobiliser ses compétences et son savoir-faire : art-thérapie, ateliers musicaux ou sportifs, moments conviviaux autour d’un repas ou la tenue d’un potager. Elles bénéficient également d’activités hors résidence qui leur permettent de renouer avec l’extérieur : sorties culturelles, promenades, etc.
Certaines des activités et des ateliers sont animés par des intervenants extérieurs et professionnels. Les résidentes ont déjà pu bénéficier d’ateliers animés par une psychologue, une art thérapeute ou encore de soins pratiqués par une socio-esthéticienne.
Ce service s’adresse aux femmes et aux familles qui disposent d’une autonomie dans la vie quotidienne et financière. Ainsi, il leur est demandé une participation plus importante aux charges liées à l’occupation de leur logement (loyer, charges, frais d’énergies)
L’Inter-Médiation Locative (IML) est un système de location par l’intermédiaire de l’association. Le bailleur social « Alsace Habitat », en convention avec SOS Femmes Solidarité 67, loue des logements à l’association. Elle pourra ainsi, à son tour, les proposer à des familles en difficulté pour une durée de 18 mois.
Un accompagnement social centré sur le processus de relogement est proposé aux femmes et aux familles profitant du dispositif IML « Olfivia ». Un professionnel référent les aide à la gestion locative, à la recherche de logement (demandes de FSL, prêts CAF…). Ce référent les prépare également à la future installation dans un logement autonome.
Toutefois, elles pourront bénéficier d’accompagnements complémentaires: autour des violences conjugales (démarches juridiques, soutien dans la séparation, soutien en cas de plainte, etc), du budget (ouverture de droits aux prestations familiales, mise en place d’une épargne, gestion de dettes antérieures…) ou soutien à la parentalité.
Les femmes et familles hébergées bénéficient du solide réseau de partenaires que l’association est parvenue à mobiliser :
– des assistantes sociales et le bailleur social « Alsace Habitat »;
– l’épicerie sociale de Gundershoffen et les écoles de secteur;
– le Centre Intercommunal d’Action Sociale à Niederbronn;
– les communes de Niederbronn, de Reichshoffen et la gendarmerie de Reichshoffen;
– la Castine et Moulin 9 (Centres sociaux-culturels).
Financé par la ville de Strasbourg, le service Hélène de Beauvoir a vu le jour en 2020. Il permet à l’association d’augmenter sa capacité d’accueil des femmes victimes de violence et de leurs enfants. Ce sont donc 7 femmes avec enfants qui pourront bénéficier, grâce à la création de ce service, d’un logement et d’un accompagnement solide.
En relation avec des bailleurs sociaux, le service Hélène de Beauvoir permet aux femmes hébergées d’obtenir un statut de locataire sur une durée de 12 à 18 mois. Les femmes bénéficiaires peuvent de cette façon, retrouver une précieuse indépendance. Cette solution s’adresse à des femmes avec enfants qui peinent à se reloger, malgré une certaine autonomie financière. Il leur sera demandé, si elles le peuvent, de participer aux charges locatives et en particulier de s’acquitter du loyer déduit des APL.
Le service Hélène de Beauvoir prévoit un accompagnement global de la famille. Une attention toute particulière est portée aux enfants hébergés, en plus d’un soutien proposé à leur mère. Comme au sein des autres services, l’accompagnement se veut pluridisciplinaire: social, juridique, psychologique et médical. Les femmes et leurs enfants sont orientés vers les professionnels partenaires ou des spécialistes extérieurs sensibilisés à la violence conjugale. Elles pourront par exemple obtenir l’aide d’avocates et juristes spécialisées, psychologues, services de pédopsychiatrie, etc.
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